Le cavalier n'est pas connu pour ses qualités
physiques. À part certains cavaliers de haut niveau qui
entretiennent leur forme, par quelques séances de jogging
ou de natation en plus des nombreuses heures passées à cheval,
tous les autres cavaliers négligent leur condition physique.
Pourtant, il n'est pas difficile de se rendre compte
que cet état de fait engendre de nombreuses contradictions.
En effet, les cavaliers, n'ayant qu'une pratique
hebdomadaire, n'ont qu'une heure disponible pendant laquelle ils
ne sont à l'aise qu'à partir de 20 bonnes minutes.
De plus, ils présentent souvent de fortes courbatures après
des séances un peu intensives.
Dans ces conditions, il n'est pas irréaliste
de penser qu'un cavalier pratiquant des exercices d'assouplissement,
de renforcement musculaire et d'échauffement progressera
plus vite et avec plus de facilité.
Les cavaliers confirmés, quelque soit leur
discipline de prédilection, recherchent toujours un cheval
avec une condition physique optimum et un minimum de lacunes.
Mais, on s'aperçoit rapidement que les progressions
du cavalier et du cheval sont entravées par les points faibles
du cavalier.
Ainsi un cavalier droitier sera forcément
moins habile et moins précis dans les actions de son bras
gauche. Sans entraînement particulier, la très grande
majorité des personnes ont une jambe d'appel fortement dominante
ce qui entraîne des déséquilibres et des décalages
involontaires.
On peut encore citer de nombreux exemples concernant
la souplesse et la coordination mais un dernier cas me paraît
révélateur. |