le-site-cheval.com

Il y a différents raisons possibles à ce comportement.

Si votre cheval est chatouilleux, il faut faire attention à ne pas le sangler trop brusquement, ni lui pincer la peau au niveau du passage de sangle.

La selle, le tapis et/ou la sangle sont peut-être sales ou inadaptés à la morphologie de votre cheval : sangle en coton râpeuse, sangle à brins qui pince la peau du cheval, pommeau pas assez dégarroté, arçon cassé ou trop étroit, tapis faisant des plis ou plein de sueur séché,...

Votre cheval a sans doute des problèmes physiques qui engendre des douleurs et ces réactions sont sa façon de s'exprimer : vertèbres dorsales déplacées, problème de garrot pincé, passage de sangle irrité,...

Avant d'envisager des représailles en étant plus ferme avec lui pour qu'il ne bronche pas lorsque vous le sellez, je vous conseille de lui faire faire un check-up par un vétérinaire spécialisé qui examinera également votre matériel pour vous donner son avis.

Dans un premier temps, vous devriez déjà l'attacher en licol pour le seller afin qu'il ne s'échappe pas.

Il me paraît indispensable d'ôter la martingale avant qu'il n'arrive un accident. En effet, les martingales peuvent inciter le cheval à se braquer dessus et à se cabrer, surtout si elles sont ajustées trop court. Le cheval peut même aller jusqu'à se retourner....

Ensuite, tu dois rallonger tes rênes et te pencher en arrière. En effet, tu lui mets l'encolure dans la direction à suivre par des petites actions discontinues, puis tu pousses ton cheval dans la direction indiquée avec la voix, ton bassin et tes jambes.

Si ton cheval a peur de quelque chose, il doit pouvoir la sentir en étendant son encolure. Il ne faut pas la bloquer, sinon ton cheval va s'opposer à tes actions.

Selon votre description, ce cheval essaye d'impressionner pour "s'amuser" et pour avoir des friandises pour se calmer. Ainsi, il a trouvé le bon système : il fait le gros dur et on lui donne du pain pour pouvoir lui mettre le licol et l'attacher. Alors, il recommence systématiquement car il gagne à chaque fois qu'il joue. C'est un cercle vicieux dont il faut sortir.

Si vous ne vous sentez pas assez sûr de vous, il est plus aisé d'être accompagné par une personne plus expérimentée. Dans un premier temps, il faut repousser le cheval par de grands gestes s'il ne vous laisse pas passer. Ensuite, il faut se déplacer vers son épaule, puis lui passer la longe autour de l'encolure avant de lui mettre le licol et l'attacher. La voix est également très importante ; il faut que le ton soit ferme et impératif.

Ce n'est que lorsque le cheval est assagi et attaché qu'on peut lui donner une récompense. Systématiquement, il ne faudra jamais lui donner de friandises quand il le réclame, que ce soit en raclant avec ses sabots par terre ou en fouillant dans les poches.

C'est un problème beaucoup trop vaste pour le traiter à distance, "en aveugle". Les causes pouvant être très variés, il n'y a pas de méthodes miracle. Cependant, il y a quelques règles élémentaires.

Dans un 1er temps, il faudrait faire un bilan général par un vétérinaire, voire un ostéopathe. En effet, beaucoup de réactions violentes et/ou incompréhensibles sont dûes à des douleurs. Le cheval a une expression orale très limitée ; il ne pleure, ni ne crie. Son malaise va donc s'exprimer corporellement.

Il faut ensuite être très progressif et ne chercher à renouer qu'une communication à pied : pansage, gratouilles, promenade en main, observation en liberté,... Quand le cheval paraît prêt, vous pouvez alors envisager de reprendre l'entraînement en longe, puis de la réaccoutumer, si besoin, avec le harnachement.

Ce n'est pas possible d'être plus précis, mais il ne faut pas hésiter à s'entourer de personnes expérimentés et à prendre son temps. Pour vous mettre du baume au coeur, sachez qu'un cheval traumatisé s'attache généralement énormément à la personne qui va lui redonner confiance.

Le stress est quelque chose qui se vit à 2, toi et ton cheval. Les émotions ressenties par l'un ont forcément des conséquences sur le comportement de l'autre. Il serait intéressant de faire monter ton cheval par un autre cavalier expérimenté afin de voir si son comportement se modifie de la même façon.

Si ce n'est pas le cas, c'est qu'inconsciemment, tes actions changent sur le cheval : contraction, respiration coupée,... Et c'est un cercle vicieux ; plus tu crains les réactions de ton cheval, plus tu les déclenches.... Prendre de l'expérience avec un cheval moins sensible, t'aidera certainement à mieux te maîtriser. Tu peux également multiplier les parcours, mais sans te mettre de pression par rapport aux résultats.

Si c'est ton cheval qui est surtout sensible aux changement d'atmosphère, il est intéressant de l'emmener sur d'autres terrains en dehors des concours, de reproduire les conditions des épreuves à la maison,...

Généralement, il y a un peu de 2 et la solution n'est pas à chercher dans un enrênement quelconque. En priorité, tu dois veiller à ne pas modifier ton attitude quand tu entres sur le parcours : pas de départ intempestif à la cravache, pas de rênes excessivement raccourcies, pas de respiration bloquée, etc...

Il est tout à fait normal qu'un poulain mange ses crottins, car il se constitue ainsi une flore intestinale. C'est la même chose pour un cheval ayant subi une antibiothérapie. Pour les autres cas, il peut s'agir simplement d'une envie passagère de récupérer des grains présents dans les crottins.

Par contre, si cet agissement devient habituel, il peut s'agir soit d'un trouble du comportement, soit d'une carence alimentaire. Le plus simple est alors dans un premier temps de lui laisser à volonté un bloc de sels minéraux. Si le problème persiste, il faut envisager de faire venir le vétérinaire pour faire des analyses plus poussées.

Cela dépend beaucoup de l'âge de votre cheval et depuis combien de temps vous l'avez.

En effet, si vous avez peu d'expérience ensemble, il est fort probable que votre cheval fasse une petite crise d'autorité et/ou d'adolescence à votre égard et vous teste par ces facéties.

D'autre part, si votre cheval vient d'avoir un nouveau compagnon d'écurie ou de pré, son instinct grégaire se fait sans doute plus fort.

Dans tous les cas, vous devez reconcentrer votre cheval sur vos demandes et non sur ses envies. Pour cela, ayez un comportement identique à celui que vous avez à l'entraînement : demandez des allongements, des flexions, des transitions, etc...

La voix est également d'une grande aide. Si vous avez déjà l'habitude d'utiliser le "Non" et le "C'est bien" (ou tout autre vocabulaire de votre choix), vous pourrez prévenir les contractions annonçant un changement de direction par une réprimande verbale.

Il y a plusieurs explications possibles. Ce cheval peut avoir certaines douleurs ou sensibilités quand on le brosse ou selle ; il réagit donc en se défendant par précaution. Cela peut être aussi parce que des cavaliers lui ont déjà fait mal en sanglant trop fort ou en mettant un tapis avec un pli, par exemple.

Ce comportement peut également être un "jeu" de la part du cheval qui s'ennuie et s'amuse ainsi avec les cavaliers les moins expérimentés.

Il peut aussi s'agir d'un cheval qui ne se plaît pas dans ce mode vie et qui n'apprécie pas de faire des reprises en étant cheval de club.

Cela dépend beaucoup de l'âge à laquelle le cheval est castré. Si l'opération a lieu après ses 3 ans, le changement de comportement sera moins important que s'il y a lieu à 18 mois.

D'autre part, le cheval peut continuer à secréter de la testostérone par des glandes annexes. Cette production peut, dans certains cas, être suffisante pour garder un comportement d'étalon à un cheval castré.

Dans tous les cas, vous devez voir les modifications éventuelles de comportement en 1 à 2 mois.

Le changement de mors n'est effectivement qu'une solution éventuelle à très court terme. Il faut plutôt changer ses automatismes et l'inciter à s'occuper plus de son cavalier.

Il faut éviter d'enfermer pas votre jument dans une routine où elle va anticiper vos demandes : les mêmes allures sur les mêmes chemins, les mêmes chemins dans le même sens,...

Vous pouvez partir avec des chevaux calmes et ne pas beaucoup vous éloigner des écuries. Vous faites ainsi des allers-retours sur les chemins habituels et lui demander des petits exercices pour qu'elle reste concentrée : slaloms autour des arbres, marcher au botte-à-botte, changer de place avec les autres chevaux, flexions d'encolure, etc...

Elle ne doit pas savoir quand vous rentrez ; on s'éloigne de 100 mètres puis on revient vers les écuries et on fait à nouveau demi-tour à 20 mètres d'elles. Plus votre jument a compris le principe, plus vous vous éloignez des écuries. Vous pouvez alterner les pauses-herbes, les moments rênes longues et les petits exercices, mais sans que ce soit en rapport avec le début ou la fin de la ballade. Cependant, quand vous êtes sur le chemin du retour, les exercices vous aideront à garder votre jument attentive à vos demandes.

Vous pouvez également partir en ballade 1/4 d'heure, comme échauffement, puis entraîner votre jument en carrière. Et à l'inverse, un petit tour peut se faire à la fin de la séance comme retour au calme.

Je suppose que ta jument ne tape à sa porte que lorsqu'il y a quelqu'un dans l'écurie, et surtout aux moments des repas. Ce comportement est généralement dû à un comportement dominateur. En effet, ta jument se manifeste ainsi pour qu'on s'occupe uniquement d'elle. C'est plus net en ce qui concerne la nourriture, friandises données aux autres chevaux ou rations habituelles.

Il y a certainement 2 points à améliorer pour faire évoluer son comportement. Dans un premier temps, tu ne dois pas lui donner de friandises si elle les réclament bruyamment et il faut la renvoyer au fond du box quand elle tape à la porte pour les repas.

Ensuite, j'ai l'impression qu'il faudrait développer ses relations avec les autres chevaux en mettant dans les boxes voisins des chevaux avec lesquels elle s'entend et en les lâchant au pré ensemble.

Si tu reconnais que ton cheval a fait une mauvaise séance inadaptée, tu devrais continuer de te remettre en cause. En effet, j'ignore totalement de quelle façon ta ponette a trop sauter, mais si elle refuse de sauter dorénavant, c'est qu'elle associe le saut à une douleur. Il y a alors plusieurs causes :

• Elle s'est fait mal de façon durable : mal au dos, bascule du bassin,....
• Tu as eu des actions involontaires qui lui ont fait mal : tirer sur les rênes, ne pas suivre le saut,...
• Elle s'est fait mal ponctuellement et a peur que cela se reproduise : saut trop grand, obstacle renversé,....

Il est donc indispensable de s'assurer qu'elle n'a pas eu de séquelles physiques, puis de lui redonner confiance dans son cavalier. Selon ton niveau et ton expérience, il faudra sans doute envisager de la confier à un cavalier plus expérimenté pour qu'il la rééduque.

En résumé, on met 10 secondes à casser un cheval ou à perdre sa confiance, puis des mois à tout reconstruire.

Ce qu'on appelle souvent "méthode éthologique" n'est qu'une méthode basée sur les rapports de confiance et non sur des rapports de violence. Les termes changent avec les modes et les dons en communication de leurs leaders, mais l'essentiel est dans le respect du cheval.

Dans votre cas, avant d'envisager de remonter ce cheval, il est indispensable de vérifier son intégrité physique par un vétérinaire et un ostéopathe. En effet, le cheval ne communique pas sa douleur de façon orale, comme nos animaux de compagnie. Mais il l'exprime par son comportement et notamment ses défenses. Ainsi la très grande majorité des chevaux rétifs ont des problèmes physiques qui font qu'être monté par un cavalier est synonyme de douleurs. Dans ces conditions, on peut facilement imaginer que s'il se fait punir parce qu'il souffre, ne fait qu'amplifier ses réactions...

Il faut ensuite rétablir la confiance sans monter dessus : liberté, longe, promenade en main, pansage et soins prolongés, etc... Quand vos relations seront stabilisées et la crainte disparue, vous pouvez alors reprendre la même démarche que pour un débourrage.

C'est un processus long dans lequel vous ne pourrez pas avancer avant d'avoir rétabli son intégrité physique puis son intégralité morale. Cela ne prend que "quelques minutes" pour détruire un cheval, mais "sa reconstruction" prendra des mois.

C'est le signe d'une défense du cheval qui, généralement, passe la langue par-dessus le mors pour se soustraire à une gêne ou une douleur pouvant être causée par des actions de mains inappropriées ou par des problèmes au niveau de la bouche (surdents, lampas, dents de loup,..). Comme votre cheval le fait également au box, la dernière cause est la plus probable.

Une visite du dentiste paraît donc indispensable.

Comme votre cheval ne sait pas compter et que, de toute façon, il n'a pas fait la reconnaissance de parcours avec vous, j'en déduis aisément que cette votre changement d'attitude qui laisse penser à votre cheval que la récréation a commencée.

A la fin de votre parcours, on voit souvent les cavaliers accéléraient pour passer la ligne d'arrivée, lâcher les rênes, flatter bruyamment l'encolure de leur cheval, etc.... Votre cheval n'a donc pas de mal à en déduire qu'il a fait du bon boulot et que vous êtes content de lui. Il exprime alors sa joie et/ou son soulagement à sa manière ! Il anticipe le tour d'honneur.

Vous avez alors 2 solutions : soit vous acceptes (et assumez) ces débordements dans la mesure où ils n'ont lieu que dans un cadre bien précis, soit vous vous efforcez de ne pas changer d'attitude et de faire comme pour un entraînement habituel (cercles, transitions au trot puis au pas).

Dans la même idée, on voit ce problème d'anticipation sur les reprises de dressage quand les chevaux connaissent les reprises par coeur, mais également sur des reprises nouvelles pour eux. En effet, dans la majorité des reprises de dressage, les allures sont dans un ordre immuable : travail au pas avant le travail au galop. Certains chevaux loupent quasi-systématiquement leur allongement au pas, car ils sont énervés par le galop qui arrive aprés.

Il est impossible de répondre à une telle question sans voir le cheval et son cavalier. Il est possible que le cavalier appréhende les réactions de son cheval et se contracte quand le cheval commence à avoir peur. Involontairement, il serre alors ses mains et ses jambes, ce qui déclenche alors les réactions du cheval qui cherche à fuir cette contrainte. Votre propre peur le confirme dans la sienne. Ainsi, il faut laisser un cheval étendre son encolure pour voir et sentir ce qui l'inquiète. Or le premier réflexe du cavalier est souvent de raccourcir les rênes et de se pendre au mors....

D'autre part, comme il s'agit d'un jeune cheval, il est certainement plus sensible et moins tolérant qu'un cheval plus expérimenté. Il serait intéressant de voir comment se comporte ce cheval avec un cavalier plus expérimenté.

Dans le cas d'un cheval très craintif, en toutes circonstances, il est intéressant de s'intéresser à sa vision. En effet, si votre jument a des troubles de la vision, ces réactions en sont les conséquences.

Dans tous les cas, il est toujours important d'utiliser la voix pour rassurer le cheval et l'encourager. Il est également indispensable de le laisser se servir de son encolure pour voir et sentir ce qui l'inquiète. De votre côté, il faut bannir le réflexe de se raccrocher aux rênes quand votre jument commence à "ronfler". Vous ne faites qu'encourager sa peur : "Je suis inquiète, ma cavalière a peur, donc j'ai raison d'avoir peur car il doit y avoir quelque chose d'inquiétant."

En ce qui concerne la désensibilisation, vous pouvez lui faire des "gymkhanas" dans le lieu habituel d'entraînement en rajoutant progressivement des difficultés : marche sur une bâche, passer à travers un rideau de bandelettes en plastique, passer à côté d'une radio bruyante, ouvrir un parapluie, etc...

Le tic est toujours le symptôme de problèmes plus profonds qui sont liés au mode de vie du cheval. Ils peuvent recouvrir différentes formes :

• Tic à l'ours : le cheval se balance d'un antérieur sur l'autre, ce qui fatigue ses membres.
• Tic à l'appui : le cheval avale de l'air en prenant appui avec les dents de la mâchoire supérieure sur un support quelconque, ce qui entraîne des problèmes digestifs et l'usure des dents.
• Tic à l'air : le cheval avale également de l'air mais sans appui, en contractant simplement l'encolure, ce qui entraîne des problèmes digestifs.
• Tic du cercle : le cheval tourne en rond dans son box ou fait des va-et-vient continuels dans son pré, ce qui fatigue ses membres.

Ce sont les formes les plus fréquentes mais tous les comportements obsessionnels et répétitifs ont les mêmes effets et les mêmes origines. Il est souvent dit que ces comportements sont contagieux. Mais, en fait, comme les causes donnent les mêmes effets, il est logique que les chevaux ayant le même mode de vie développent les mêmes troubles.

Dans tous les cas, le cheval a tendance à perdre de l'état et à s'user nerveusement.

Plusieurs voies sont à étudier en fonction de chaque cheval pour remédier à ce problème, mais il faut savoir que les améliorations sont difficiles à obtenir :

• Box avec ouverture sur l'extérieur.
• Ouverture entre les boxes.
• Changer de voisin pour un cheval amical.
• Changer les copeaux pour de la paille.
• Donner régulièrement du foin.
• Sortir quotidiennement le cheval au paddock avec un ou plusieurs chevaux.
• Varier les modes d'entraînement (promenade, longe, liberté,...)
• Installer des jeux, comme un ballon, une bouteille suspendue avec du sable, 2 billots reliés par une corde entre 2 boxes,....

En ce qui concerne le tic à l'air, le collier anti-tic peut parfois être dissuasif. De même qu'une opération spécifique peut être efficace dans le cadre du tic à l'appui et du tic à l'air. Mais ces remèdes n'agissent en rien sur les causes de ces troubles et ne sont donc que des solutions très incomplètes.

Une théorie spécifique concerne le tic à l'air avec ou sans appui. Selon celle-ci, ces tics ont notamment pour origine des problèmes lors du sevrage et pourraient être fortement atténués en transformant les abreuvoirs automatiques pour que le cheval tête pour boire.

Vous trouverez d'autres renseignements dans le dossier sur les Tics et Troubles du Comportement.

Il est toujours très difficile de donner des remèdes "miracles" à distance, sans voir le comportement de votre cheval de visu. Cependant, je pense que votre ponette n'est pas craintive mais dominante. Elle cherche à vous intimider pour avoir l'ascendant sur vous. Il est probable qu'elle ne se comporte pas ainsi avec tout le monde et qu'elle est plus sage dès qu'elle a le licol.

Elle vous rejette de son cercle d'influence. Pour avoir confirmation, il faudrait connaître son comportement avec ses anciens propriétaires et avec d'autres chevaux. Je suppose qu'elle agirait avec d'autres chevaux comme elle le fait avec vous jusqu'à ce qu'ils se soumettent.

Vous devez donc inverser "la vapeur". Dans un 1er temps, quand vous approchez de votre jument et qu'elle vous fait ses simagrées, vous la rejetez en la poussant avec la corde, avec les bras, et surtout avec la voix. Vous la poussez tant que vous pouvez et qu'elle paraît contrariée (encolure haute, tête contractée, fouaillaments de la queue, oreilles couchées...).

Lorsqu'elle se décontracte et commence à céder (machouillements, abaissement de l'encolure, oreilles tournées vers vous,...), vous vous relâcher et prenez une attitude amicale (voix douce, avancée vers son épaule en biais,...).

Si elle ne vient pas vers vous et/ou se fait à nouveau "agressive", vous recommencez à la renvoyer loin de vous.

Par contre, dés que vous pouvez lui caresser au moins l'épaule et que son attitude est amicale, vous lui donner une friandise tout en la flattant de la voix (c'est un atout très important pour la compréhension du cheval).

Si elle est très têtue, que son attitude est ancienne et/ou que vous n'ayez pas toujours un comportement très clair, cela peut prendre plusieurs séances (terminez une séance avant de perdre patience et lorsque que vous avez obtenu une petite avancée).

Par la suite, en espérant que cela s'arrange, vous devez toujours être assez vigilante dans votre comportement pour qu'elle vous respecte : pas de bousculade en main, pas de frottements intempestifs, pas de pieds lourds à porter,... Par contre, avec des chevaux plutôt futés comme elle, ils sont généralement très sensibles à la voix.

Il est impossible de donner des remèdes "miracles" pour résoudre ce genre de situations. Il est évident qu'il y a des problèmes de communication entre vous et votre cheval.

Pour déterminer les causes de cet incompréhension, le plus simple est de faire monter votre cheval par un cavalier plus expérimenté. Si votre cheval a un comportement correct, c'est que vous faites involontairement des erreurs qui engendrent ces réactions chez votre cheval : jambes serrées par contraction, cavalier pendu aux rênes,... Si votre cheval garde la même attitude, c'est qu'il n'a pas un niveau technique suffisant. Son dressage a été bâclé ou a besoin d'être renforcé afin qu'il obéisse correctement à vos demandes sans violence, no contraintes excessives.

Dans les 2 cas, c'est l'affaire de professionnels ; soit pour vous perfectionner, soit pour faire évoluer votre cheval, et pourquoi pas un peu des 2...

Ton cheval peut effectivement avoir quelque chose qui le dérange. Si c'est la saison, il est possible que des insectes le gêne au niveau des oreilles. Dans ce cas, l'utilisation d'un bonnet peut y remédier.

Autrement, il faut inspecter la bouche de ton cheval pour vérifier s'il n'a pas de souci de surdents. Vous devez également vérifier que son embouchure est bien adaptée (largeur, épaisseur, etc...). Mais si le cheval a un souci à ce niveau, il se manifesterait également dans les autres occasions où il est monté.

Cependant, il est possible que votre propre comportement puisse également gêner le cheval. En effet, si vous avez les rênes trop courtes et craignez le comportement de votre cheval, vous rentrez dans un cercle vicieux. Votre cheval commence à balancer son encolure par gêne (insectes, embouchure, etc...), vous raccourcissez alors les rênes et vous entraînez donc des balancements encore plus importants.

Dans un premier temps, je vous conseillerai donc de faire des ballades rênes longues, en variant les allures et les exercices (passage de fossés, de troncs, slaloms autour des arbres,...).