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C'est un label de qualité qui est délivré par un organisme indépendant de la F.F.E., Cheval Qualité France. Plus exactement, "École Française d'Équitation" est una marque déposée par la Fédération Française d'Équitation et gérée par Cheval Qualité France.

Les centres voulant prétendre à ce label doivent adhérer obligatoirement à cet organisme, soit en faisant régler leur adhésion par la F.F.E. s'ils ont délivré plus de 100 licences l'année précédente, soit en payant direcement leur cotisation (77 euros en 2005).

Le centre équestre sera alors contrôlé par un évaluateur agrée par Cheval Qualité France (et ayant suivi avec le G.H.N.) après prise de rendez-vous préalable. Le contrôle se fait en compagnie du dirigeant (ou de son représentant). L'entretien qui suit cette visite a pour but de faire le bilan et trouver des solutions pour remédier aux points faibles afin que le plus grand nombre des centres équestres évalués puisse être agrée.

L'évaluation porte sur un agréement "École Française d'Équitation" comportant 2 labels d'activité "Poney Club de France" et "Cheval Club de France".

Si le total est de 50 %, ou plus, le club est adressé pour 3 ans . Il doit également être en règle au niveau des obligations et déclarations légales et respecter certains impératifs d’accueil, d’hygiène et de sécurité, notamment un pare-botte dans le manège, une carrière close, un WC, un lieu d'accueil pour les cavaliers, un parking sécursé près du club,... S'il obtient moins de 50 %, il n'est pas agrée. L'adhésion n'est alors pas remboursable. Si le centre n'est pas agrée, s'il l'a perdu ou s'il ne renouvelle pas son adhésion, il perd le droit d'utiliser toute la signalétique liée aux Écoles Française d'Équitation.

Un label de qualité est toujours intéressant car il permet d'avoir des repéres pour évaluer et comparer des centres équestres.

Mais celui-ci est frustant. En effet, les liens étroits avec la F.F.E. et le mode de fonctionnement rendent un peu mal à l'aise :

• Les clubs ayant beaucoup d'adhérents sont favorisés par la cotisation gratuite.
• L'adhésion obligatoire donne l'impression d'acheter l'agréement.
• La volonté affichée d'agréer le plus grand nombre de centres peut laisser supposer un certain laxisme ou une grande mansuétude.
• Il n'y a aucun moyen de différencier un centre ayant obtenu 50 % d'un autre ayant obtenu 100 %.
• Toutes les visites de contrôle et d'évaluation sont prévues et faites en compagnie du directeur, ou de son représentant.

On aurait envie de s'orienter vers un système comparable au Guide Michelin :

• Des étoiles pour différencier les centres équestres, car les critères de base sont très bas.
• Des visites anonymes et impromptues pourconnaître réellement l'entretien des installations, la qualification des enseignants,...
• Ne pas se limter aux centres adhérents de le F.F.E., présentant de nombreux élèves aux examens et en compétition.
• Davantage de critères concernant la politique de réforme et de retraite des chevaux.

Bien sûr, ce systéme de label pourrait difficilement être financé intégralement par les centres équestres. Mais la vente d'un guide descriptif et commenté serait un outil très apprécié par de nombreux cavaliers.