Ces quelques conseils ne sont destinés
qu'à vous aider, ils ne sont pas la vérité unique
mais le reflet de notre expérience. Certaines recommandations
vous paraîtront peut-être excessives mais nous nous
sommes mis dans le cas de soins pour les chevaux de sports.
Certaines races plus rustiques ne nécessitent
pas autant de précautions mais, dans ce domaine, il faut
mieux pécher par excès que par négligence.
Garder toujours à l'esprit que le cheval
ne peut pas crier s'il a mal comme le ferait un chat ou un chien.
Le seul moyen de communication qu'il a avec vous est un langage
corporel que beaucoup de cavaliers connaissent mal ou ignore. Dans
de très nombreux cas, ce que vous croyez être de la
mauvaise volonté, de la rétivité ou de la
méchanceté n'est que l'expression de la douleur que
ressent le cheval : un garrot sensible, une musculation inappropriée,
une déchirure musculaire, un mal de dents ou une vertèbre
déplacée sont autant de situations très douloureuses
pour le cheval et à côté desquelles un cavalier
peut passé.
Alors pas de sensiblerie déplacée,
mais sachez que si votre cheval est peu coopératif ou vous
dépose régulièrement au sol, avec plus ou
moins de délicatesse, c'est peut-être tout simplement
qu'il a trouvé que c'était le moyen le plus efficace
pour moins souffrir. |