Il descendrait du cheval du Solutré et
issu de croisements entre des chevaux locaux, tel l'Ardennais,
et des Traits Belges. Il a d'ailleurs longtemps été confondu
avec l'Ardennais. Étant originaire des départements
du Nord, de l'Oise et de la Somme, il fut longtemps confondu avec
l'Ardennais avant d'avoir son propre livre généalogique
en 1903 sous le nom d'Ardennais de type Nord. Le nom définitif
apparût en 1910 mais il fut délaissé jusqu'en
1994.
Ce cheval puissant, tout en muscles, travaillait
dans les champs et notamment, à partir du 19ème siècle,
dans les champs de betterave lourds et collants.
Il a connu un déclin très fort avec
la motorisation et, même si les effectifs augmentent à nouveau,
il reste une des races françaises les plus menacées. |