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En règle générale,
un cheval retraité nécessite
autant de soins qu'un cheval actif, même si ceux-ci
sont différents.
En rentrant le cheval régulièrement
au box, vous aurez l'occasion de l'observer plus finement
: urines, crottins, mastication, pansage complet, etc... |
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C'est un des points essentiels à surveiller.
En effet, sans une dentition entretenue, le cheval aura des
difficultés à s'alimenter correctement, en
commençant par
une mastication efficace.
Il est généralement nécessaire
d'avoir 2 visites minimales par an du dentiste, car les dents
s'entartrent fortement, peuvent s'ébrécher
et se casser. Des points de repère sont
à observer régulièrement :
- l'intérieur des joues du cheval pour voir s'il
n'y a pas d'irritations,
- les crottins pour détecter s'il n'y a pas de graines
entières.
- la présence de boulettes d'herbe ou de fourrages
recrachées
par terre que le cheval n'aura pas réussi à mastiquer.
Des chevaux ayant perdu toutes ou une partie
de leurs dents peuvent continuer à s'alimenter en prenant
quelques précautions. On va alors rechercher un pré avec
des herbes suffisamment hautes et tendres. Les compléments
seront donnés
sous forme de "soupe" (avec de l'eau chaude en hiver). |
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Le fait de garder le vieux cheval déféré
ne veut pas dire qu'on arrête l'entretien de ses sabots.
En fonction de la nature du sol, il faut surveiller la pourriture
des fourchettes ou l'apparition de seime.
Un parage régulier est indispensable.
La fréquence sera certainement plus importante pour
les chevaux nouvellement déférés
et ceux atteints de problèmes spécifiques
comme un syndrome naviculaire ou une fourbure. |
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L'appareil digestif du vieux cheval est
particulièrement fragile et le
programme de vermifugation doit être particulièrement
rigoureux. |
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Même si le cheval n'est plus monté,
un pansage régulier reste indispensable. Il permet,
notamment, de surveiller l'apparition de gales de boue, d'éviter
les dermites, de réguler la pousse des crins. |
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Surtout par temps humide, certains chevaux
peuvent avoir des difficultés à se déplacer, à mâcher, à baisser
la tête ou à se relever. Il est alors utile
d'adapter l'environnement du cheval à ces contraintes
en plaçant à une hauteur optimale sa mangeoire
et son abreuvoir, ainsi qu'en lui donnant une alimentation
trempée.
Si on en a la possibilité, des séances
sous infrarouges sont particulièrement appréciées
pour réchauffer les vieux os.
Quand le cheval n'arrive plus à se
relever seul, l'utilisation d'un harnais adapté et
d'un tracteur avec fourche peut pallier à cette
défaillance. Le plan ci-dessous montre un systéme
beaucoup moins dangereux qu'une simple sangle qui peut
entraîner de graves lésions internes. |
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Plus le cheval est âgé, moins
il supporte les températures extrêmes, surtout
la canicule. D'autant plus que celle-ci est généralement
associée au harcèlement
des insectes.
Pendant les jours les plus chauds de l'été,
il est recommandé de :
- ne sortir le cheval que la nuit,
- lui
mettre, si besoin, un frontal ou un masque complet
anti-mouches,
- le badigeonner de produits anti-insectes (l'utilisation
de produits pour bovins doit être faire avec précaution
à cause des risques non négligeables d'allergies).
- surveiller la quantité d'eau consommée.
- se méfier des coups de soleil (chevaux avec du ladre)
et des coups de chaleur (zones ombragées insuffisantes).
Même si l'hiver est mieux supporté,
il n'en reste pas moins que les températures extrêmes
sont difficilement gérables. En effet, le vieil cheval est
souvent touché
par l'arthrose et a dû mal à bouger pour se
réchauffer. De
plus, la production de chaleur interne par les les fibres
est beaucoup moins efficace.
Il peut donc être nécessaire
de couvrir les vieux chevaux lors des jours les plus rigoureux.
Mais celle-ci ne doit pas être laissée de façon
permanente car elle risque de causer des escarres. |
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La période de la mue est un cap difficile
que ce soit à l'automne ou au printemps. La prise
ou la perte de poils oblige le cheval à puiser dans
ses réserves énergétiques. On peut l'aider
en lui apportant un complément en vitamines (B surtout)
et en oligo-éléments (cuivre et zinc).
La perte du poil d'hiver se fait généralement
par plaques et il persiste plus longtemps au niveau du
ventre, ce qui est normal. Par contre, s'il se maintient
alors que la température extérieure à dépasser
les 25 °, il faut faire examiner votre cheval qui peut être
atteint du syndrome de Cushing. |
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